Cadre de vie

Sommaire


 FLEURISSEMENT …

Le bulletin municipal de cet été précisait que le fleurissement était limité pour respecter le plan sécheresse qui risque encore aujourd’hui de durer quelques mois. Pari tenu, l’apport d’eau a été limité grâce à l’installation de la toile paillage réalisée par Monique Forêt : les massifs n’ont été arrosés que 2 à 3 fois par semaine. Les gazanias plantés dans les épis à proximité de l’église ont bien résisté. A l’heure où nous écrivons cet article, ils fleurissent encore ! Il a donc été décidé de les laisser plantés cet hiver et nous verrons leur état au printemps prochain.

Les dahlias et les œillets d’Inde situés dans les massifs côté Mairie et face à l’église ont été remplacés par des pensées. Les oignons des dahlias sont conservés et seront replantés.

Pour la saison prochaine, nous gardons le même objectif principal à savoir la diminution de l’arrosage.

Afin d’embellir au mieux les abords de notre commune et de valoriser notre village, Virginie Blanc s’est mise en relation avec la MFR La Vernée qui nous apportera son aide afin de mettre en place d’autres aménagements paysagers définis en fonction de notre patrimoine. Les étudiants BTSA Aménagements Paysagers effectueront d’abord un diagnostic de notre commune qui servira de base pour ce projet. Nous sommes contents de ce partenariat avec ces étudiants, pour qui ce travail représente un bon exercice de préparation au diplôme.

Nous invitons les servassiens et servassiennes de tous âges qui seraient intéressés par ce projet et souhaiteraient y participer, à se faire connaitre auprès de la Mairie. Ils / elles seront recontacté-e-s au moment venu. Cette démarche permettrait la création d’un lien intergénérationnel, le partage, l’échange, etc….

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 ENTRETIEN ET ELAGAGE DES HAIES

L’entretien des arbres et des haies en limite de propriété doit être effectué régulièrement car une végétation abondante peut constituer une gêne pour le voisinage ou un danger pour les usagers du domaine public.
Dans le cadre d’une location, les frais d’entretien et d’élagage sont à la charge du locataire.

Définie par l’article 671 du Code Civil, la distance minimale entre les plantations et la limite séparative des propriétés doit être de :

    • 50 cm pour les plantations de moins de 2 m de haut,
    • 2 m pour les plantations de plus de 2 m de haut,

Les distances se mesurant à partir du centre du pied de l’arbre.

En bordure du domaine public, les haies doivent être taillées à l’aplomb du domaine public et leur hauteur doit être limitée à 2 mètres, voire moins là où le dégagement de la visibilité est indispensable, à savoir à l’approche d’un carrefour ou d’un virage.
Les arbres plantés sur la voie publique sont eux entretenus par les services municipaux.

Sur le fondement de l’article L 2212-2-2 du code général des collectivités territoriales, issu de la loi n° 2011-525 du 17 mai 2011, le Maire peut faire procéder à l’exécution forcée des travaux d’élagage, à la charge du propriétaire défaillant.

Pour la sécurité de tous, et pour éviter des coupures d’électricité et de téléphone, ces mêmes règles s’appliquent également en limite des conducteurs aériens (électricité, téléphone) :.

    • si la plantation de l’arbre est postérieure à la ligne,
    • ou si le réseau est situé en domaine public, l’arbre en domaine privé et les distances entre les branches et la ligne ne respectent pas la réglementation.

L’élagage doit alors être réalisé par le propriétaire (ou son représentant) à ses frais ou par une entreprise agréée de son choix, après un contact préalable avec Enedis par l’envoi d’une DT-DICT* sur : www.reseaux-et-canalisations.ineris.fr
Télécharger la plaquette ENEDIS dédiée pour plus d’informations.


 LUTTE CONTRE LES RAGONDINS

Le ragondin est un véritable fléau pour les étangs de Dombes. La prolifération de ce rongeur exotique a des impacts environnementaux considérables en réduisant les végétations naturelles des étangs comme les roselières (où nichent de nombreux oiseaux), mais également des impacts sanitaires (avec des risques de transmission de maladies comme la leptospirose) et économiques (en affaiblissant la structure des étangs et en consommant les cultures riveraines). Sur notre territoire, en plus des étangs, le ragondin commence à coloniser nos biefs, fossés et bassins de rétention. En conséquence, la municipalité a rencontré M; Pierre LEVISSE, Chargé de projet Natura 2000/PAEC, pour élaborer un programme de lutte contre cette espèce envahissante.

L’origine des ragondins : mammifères au pelage brun foncé et originaires d’Amérique latine, les ragondins ont été introduits en France au XIXe siècle afin d’être transformés en vêtements. De nombreuses fermes ont vu le jour, jusqu’à ce que la mode succombe à la crise économique des années 1930. La majorité des éleveurs ont alors relâché leurs ragondins dans la nature… qui ne les attendait pas.
Leur reproduction : du fait du réchauffement climatique et de la raréfaction des gelées, ces mammifères s’accouplent toute l’année. La gestation dure 132 jours. Les femelles ont en moyenne 2,5 portées de 6 à 12 individus. Ce qui veut dire qu’à partir d’un couple, on obtient jusqu’à 18 individus à la fin de l’année, 90 au bout de 2 ans.


 EXTINCTION DE L’ECLAIRAGE PUBLIC

Dans le cadre de sa mission d’accompagnement des communes dans le domaine de la maîtrise de l’énergie, le SIEA (Syndicat Intercommunal d’énergie et de e-communication de l’Ain) a constaté, dans la majorité des communes de l’Ain, une augmentation continue des consommations d’électricité pour l’éclairage public et les bâtiments communaux.

En 2015, suite à la visite des bâtiments communaux, la commune a signé une convention de partenariat avec le SIEA avec pour objectif premier la maîtrise des consommations d’électricité et d’énergie sur le patrimoine communal.

Outre certaines modifications des installations sur les bâtiments publics, la mesure la plus “visible” a été mise en œuvre en Juillet 2016 avec l’extinction de l’éclairage public entre 23h et 5h du matin. Initialement appliquées à 4 réseaux lumineux situés à l’Est de la commune, cette mesure a été étendue en Juillet 2017 à des réseaux de la partie Ouest.

Il s’agit avant tout d’une mesure de bon sens qui consiste à ne pas éclairer inutilement en cœur de nuit quand les besoins humains sont moindre. Elle a par ailleurs un double impact, d’une part sur la nature puisque la pollution lumineuse est réduite, et d’autre part sur le budget de la commune qui voit diminuer sa consommation et donc sa facture électrique.

Malgré des bénéfices non négligeables, cette mesure ne fait pas toujours l’unanimité au sein de la population car certains craignent une hausse des faits de délinquance (vols, dégradations, …). Toutes les statistiques faites jusque-là dans les communes ayant mis en place cette mesure tendent cependant à démontrer le contraire. En matière de vol notamment, la plupart des délits sont commis en fin de journée.

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 OBJECTIF ZERO PESTICIDE

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Le 22 juillet 2015, l’Assemblée Nationale a adopté la loi de transition énergétique pour la croissance verte, prévoyant la mise en place de l’objectif zéro pesticide à compter du 1er janvier 2017. Cette loi interdit aux personnes publiques d’utiliser ou de faire utiliser des produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces publics soit les espaces verts, promenade, forêts, voirie (hors cimetière et terrain de sport). Notre commune s’engage…


DES SACS POUR LES DEJECTIONS CANINES

Suite à l’Arrêté interdisant les déjections canines sur le domaine public communal, la municipalité s’était engagée et a mis en place des moyens pour permettre aux propriétaires de chiens de respecter les espaces publics comme l’installation de panneaux d’affichages et de distributeurs de sacs à déjections et de poubelles (photos).

Deux zones ont été ciblées : les abors du City et l’aire de jeux près de la salle des sports

Les textes complets des arrêtés sont disponibles en Mairie et consultables sur le site internet www.servas.fr